Gjirokastër, c'est une ville toute en dénivelés; c'est en fait construit sur la face d'un gorille, c'est clair! La vieille ville est toute pavée et constituée de rues, ruelles et petits passages. Le tout est surplombé de la forteresse de Gjirokastër, imposante et dominante. Ce qui est surprenant, c'est que les gens vivent encore dans ces vieux quartiers étroits et sinueux.
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| Notre voiture... |
Notre hébergement est en plein milieu de cette vieille ville, à seulement 400m de la forteresse et de la plupart des attractions. Malheureusement, sa bonne situation est à peu près le seul point positif de cet endroit. En effet, la cuisine est complètement non fonctionnelle, avec un robinet qui ne marche pas et un four incompréhensible aux deux ronds semi-fonctionnels. La vaisselle est insuffisante et il n'y a rien pour cuisiner sauf deux pauvres chaudrons solitaires. La douche donne de l'eau chaude pendant quelques minutes avant de passer à un mode alternant chaud-froid-tiède.
La ville est belle, avec ses dédales et ses belles maisons antiques. La première journée, nous avons visité la forteresse, très intéressante. On y trouve plusieurs pièces d'artillerie de l'armée albanaise utilisées entre 1913 et 1970. On y trouve même une carcasse d'avion américain, ayant fait un atterrissage d'urgence en pleine guerre froide.
Le lendemain une maison datant de 1700, la maison Skënduli. La visite est faite par le propriétaire, Nesin Skënduli, la 9ème génération de la famille. Les maisons de cette époque était construites comme des petites forteresses, pour résister à de potentielles attaques.
Malgré ses attraits, la ville est peu appropriée pour les familles... Les longues et abruptes pentes épuisent les petites jambes et il n'y a vraiment aucun parc et options de distractions pour petits. Ceci, combiné à l'appartement médiocre nous a fait prendre la décision de rester une nuit de moins à Gjirokastër et partir plus tôt vers Ksamil, où nous passeront alors quatre nuits. Donc demain matin, on repart sur la route.
À bientôt!
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